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Victoire contre la spoliation : L'histoire d'un MRE, un combat pour la justice au Maroc

Maglor - Les Marocains résidant à l'étranger (MRE) sont malheureusement souvent confrontés à la spoliation de leurs biens au Maroc. L'un de ces MRE, Abdelhakim, a personnellement vécu cette expérience douloureuse lorsqu'il a vu ses terres spoliées par un Député parlementaire et ses enfants à Mzamza Janoubia, situées à Settat. Aujourd'hui, il partage son histoire de persévérance et de justice rendue. Abdelhakim a réussi à remporter des batailles juridiques contre ce qu'il décrit comme une bande de mafieux et des faux témoins. Son combat n'a pas été sans difficultés, car engager un tel processus au Maroc peut exiger des ressources considérables. Nous l'avions interviewé il y a deux ans et  depuis nous sommes restés à son coté pour soutenir sa cause. Aujourd'hui, il nous évoque l'évolution de son affaire.
 

Maglor : Bonjour Monsieur Abdelhakim Said, merci d'avoir accepté de discuter de votre situation avec nous. Pour commencer, pourriez-vous nous raconter votre histoire et comment vous êtes devenu victime de la spoliation à Mzamza Janoubia à Settat au Maroc ?

Abdelhakim Said :  Bonjour, je vous remercie de m’avoir donné l'opportunité de partager mon histoire. Tout a commencé lorsque j'ai découvert, après la mort de mon père, que ma famille et moi étions victimes d'une spoliation de terres à Mzamza Janoubia dans la région de Settat. Cette région, où nous avions des terres depuis des générations, a été le théâtre de pratiques injustes.

Maglor : Vous pourriez nous expliquer comment vous avez pris conscience de la spoliation de vos terres et quelles ont été vos premières réactions ?

Abdelhakim Said :  Nous avons découvert que nos terres étaient spoliées lorsque nous avons reçu des avis d'expulsion injustifiés et des tentatives pour nous en déposséder. Ma première réaction a été un mélange de choc et d'indignation. Nous avions des droits légitimes sur ces terres, et il était inacceptable de les perdre de cette manière.

Maglor :  Quelles actions avez-vous entreprises pour lutter contre cette spoliation et protéger vos droits de propriété ?

Abdelhakim Said :  Nous avons décidé de lutter en recourant à la voie légale. Nous avons engagé un avocat compétent pour nous représenter et avons rassemblé des preuves solides pour étayer notre cas. Nous avons intenté des procès à toutes les étapes, de la première instance à la cassation, pour récupérer nos terres. Nous avons aussi fait appel à des média comme le vôtre.

Maglor :  Peut-être-vous partager comment vous avez réussi à prouver la fausseté des témoignages et des allégations portées contre vous ?

Abdelhakim Said :  Nous avons fourni des preuves documentaires solides qui montraient que les témoignages contre nous étaient fabriqués. En outre, plusieurs témoins se sont rétractés et ont admis avoir été influencés pour fournir de faux témoignages. Ces révélations ont été essentielles pour établir notre innocence.

Maglor :  Quelles conséquences légales ont été engagées à la rencontre des personnes responsables de la spoliation et des faux témoins ?

Abdelhakim Said :  Les autorités judiciaires ont engagé des poursuites contre les responsables de la spoliation, y compris l'ancien député impliqué. Ils sont confrontés à des accusations de subornation de témoins, de faux témoignages, et de fourniture de faux témoignages. Des mesures telles que des précautions et des contrôles judiciaires ont été prises à leur rencontre.

Maglor :  En fin de compte, quels sont vos espoirs et vos attentes pour votre affaire et pour la justice dans votre communauté ?

Abdelhakim Said :  Mon espoir est que la justice soit totalement rendue dans cette affaire et que de telles pratiques illégales soient découragées dans notre communauté. Je souhaite que ma situation puisse également sensibiliser les gens aux problèmes de spoliation foncière et les inciter à défendre leurs droits.

Maglor :  Merci beaucoup pour avoir partagé votre histoire avec nous, Abdelhakim. Votre détermination est inspirante, et nous espérons que votre témoignage contribuera à éclairer cette question importante.

Abdelhakim Said :  Je vous remercie pour m'avoir offert l'opportunité de partager mon histoire. J'espère sincèrement que cela contribuera à mettre en lumière ces pratiques injustes et à promouvoir la justice au sein de notre communauté. Je tiens également à exprimer ma reconnaissance encore envers vous et envers tous ceux qui se sont mobilisés à mes côtés tout au long de ce parcours difficile. Mes remerciements s'adressent également à la justice marocaine, et Al Hamdou Lillah qu'il existe encore des individus qui appliquent la loi sans craindre que Dieu.

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