
Par Maglor et Mohamed Cherradi - Dans le paysage médiatique actuel, la quête de clics et de scoops semble souvent prendre le pas sur l'intégrité journalistique. Récemment, la chaîne belge RTBF a tenté de s'inscrire dans cette tendance avec une campagne médiatique douteuse, cherchant à semer la discorde et à ternir l'image du Maroc. Cette tentative, cependant, a suscité plus de questions sur l'éthique journalistique que sur la politique marocaine.
Sous le titre provocateur "Révélations sur la Pression Marocaine en Belgique", un programme de RTBF a prétendu qu'il existait une pression exercée par le Maroc sur des politiciens belges et européens pour les influencer sur la question du Sahara. Le reportage a spécifiquement mentionné l'ambassadeur marocain et la députée au Parlement belge, Mme Latifa Ait Baala.
Cette approche sensationnaliste soulève des interrogations quant aux véritables motivations derrière cette campagne médiatique. Est-ce un véritable journalisme d'investigation ou une tentative de créer un scandale là où il n'y en a pas ? Les réponses à ces questions demeurent floues.
La réponse de Mme Ait Baala à ces allégations a été claire et sans équivoque. En affirmant que la défense de sa patrie est inscrite dans son ADN, elle a souligné l'attachement des Marocains à leurs racines et à la défense de leur pays. Cette réponse souligne le dévouement envers le Maroc, plutôt que de soutenir les allégations de pressions politiques.
De plus, la campagne de RTBF a omis de contextualiser ces prétendues "révélations" dans le paysage diplomatique global. Pourquoi cette focalisation sur le Maroc, alors que d'autres pays mènent des actions diplomatiques similaires sans susciter de telles réactions médiatiques ?
Il est également important de noter que les allégations de pression politique ne sont pas étayées par des preuves tangibles. Mentionner le nom de l'ambassadeur marocain et de la députée belge sans fournir de faits concrets soulève des doutes sur la crédibilité de la chaîne et la véracité de ses informations.
Au-delà de l'indignation suscitée par cette campagne, les Marocains et leurs alliés doivent se demander si de telles pratiques correspondent à des normes éthiques journalistiques. La diffamation basée sur des insinuations non fondées nuit non seulement à l'image du Maroc, mais également à l'intégrité du journalisme en tant que quatrième pouvoir.
Dans un contexte mondial où la désinformation est de plus en plus préoccupante, il est impératif que les médias assument leur responsabilité sociale et professionnelle. Les journalistes ont le devoir de fournir des informations équilibrées et basées sur des faits, plutôt que de céder à la tentation de la sensationalisation au détriment de la vérité.