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Intershipping ou l’obligation de naviguer dans des eaux plutôt troubles

Deux navires night ferry d’une capacité de 2 000 passagers et de 500 voitures chacun, viennent d’être affrétés dans le cadre d’une convention avec l’Autorité portuaire de Tanger Med. De quoi faciliter le retour des Marocains résidant à l’étranger (MRE) au Maroc.

Dans un communiqué, le ministère de l’Équipement, du Transport, de la Logistique et de l’eau indique que l’exploitation des deux navires a été confiée, suite à une consultation restreinte, à la compagnie marocaine Intershipping pour renforcer les dessertes maritimes existantes.

A l’annonce de ces informations, les MRE se sont réjouis. Un peu trop tôt certainement. Car l’embarquement prévu ce mardi 6 juillet à Sète n’a pas eu lieu. Deux mille Marocains sont restés sur le carreau, déçus, énervés et en colère.

Le bateau n’est pas venu les chercher.

On cherche vainement des explications pour comprendre cette déconvenue. Mais on n’en trouve pas. Les questions fusent de partout :
-       Pourquoi annoncer l’arrivée d’un bateau à Sète qui n’est jamais parti ?
-       Où vont passer la nuit les 2000 passagers floués ?
-       Quel est le sérieux de la compagnie Intershipping ?
-       Pourquoi le Maroc a-t-il choisi cette compagnie et pas une autre ?
-       La consultation restreinte a-t-elle été menée dans la transparence sans pot-de-vin ?
-       A qui faut-il s’adresser pour obtenir réparation du préjudice ?

Si Maglor obtient des réponses à toutes ces questions, nous vous en ferons part.

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