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Le cheval dans tous ses états artistiques

La galerie Marsam de Rabat accueille, jusqu’au 28 janvier 2023, l’exposition «Le cheval dans l’art marocain moderne», avec la participation de 65 peintres et ateliers d’art (peinture, estampes, sculptures, paravents, céramique et objets d’art décorés).

La Galerie Marsam est la plus ancienne galerie de Rabat, créée en 1975 et rénovée en 2011. Pour Zineb Abderrazik et Rachid Chraïbi, ses fondateurs, la création de Marsam a été l’aboutissement logique de leur grande passion pour la culture dont l’art d’achat et de constitution de collections d’art moderne et contemporain marocain depuis les années soixante n’était que le début d’une riche et fructueuse aventure.

Les peintres, qu’ils soient spécialisés dans la représentation du cheval à titre principal ou à titre occasionnel, ont été invités à travailler sur différents thèmes, notamment “Cheval et chevauchée”, “Chevaux et Cavaliers”, “Tbourida et chevaux au vent”, “Le cheval, entre art et artisanat”, “Chevaux et Tbourida entre fêtes et moussems”, “Cheval et femme”, “Cheval, femme et musique”».

On lit, également, dans la présentation du catalogue que ces créateurs se sont emparés du thème proposé, réalisant des œuvres nouvelles, commentées par des critiques d’art confirmés. Divers ateliers ont été sollicités pour produire des objets allant de l’estampe au tapis mural, et aux objets en céramique. Ce sont d’autres univers de créativité associant art et artisanat qui s’offrent alors au regard émerveillé des visiteurs».

La présence du cheval est constante dans l’imaginaire populaire marocain en tant que symbole de bravoure, de fierté et de générosité. Ce n’est pas étonnant que ce noble animal soit associé aux fêtes et Moussems et qu’il ait inspiré des créations littéraires, plastiques et même artisanales.

Cette exposition nationale se propose, donc, d’offrir à voir un panorama le plus large possible, mais qui ne saurait être exhaustif, de la représentation du cheval dans l’art marocain moderne, avec sa richesse et sa diversité. Cette rétrospective n’exclut aucun style ou forme d’expression sans pour autant cautionner un quelconque choix esthétique. On peut y voir la figuration, la nouvelle figuration, l'art naïf et l'art populaire, le signe et la calligraphie, la sculpture et les ateliers d'art.

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