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Québec : la réforme du permis postdiplôme fragilise l’avenir de milliers d’étudiants internationaux

Etudiants - Québec

Maglor - Le gouvernement du Québec a annoncé une révision majeure du permis de travail postdiplôme (PTPD). Désormais, plusieurs programmes d’études ne donneront plus accès à ce précieux sésame, compromettant les projets de carrière et d’immigration de nombreux étudiants étrangers.

Un dispositif clé remis en question

Le permis de travail postdiplôme offrait jusqu’ici aux diplômés internationaux la possibilité d’acquérir une première expérience professionnelle au Québec, étape souvent déterminante pour s’intégrer au marché du travail et envisager une résidence permanente. Mais avec la nouvelle réforme, un grand nombre de programmes sont désormais exclus, laissant de nombreux étudiants sans perspective claire après leurs études.

Un coup dur pour l’attractivité du Québec

Le Québec attire chaque année des milliers d’étudiants venus du monde entier, séduits par la qualité de l’enseignement supérieur et les opportunités professionnelles. Pour ces jeunes, souvent confrontés à des frais de scolarité élevés, le PTPD représentait un investissement crucial. Sa restriction fragilise donc la province dans sa capacité à demeurer une destination académique et professionnelle privilégiée.

Des étudiants déstabilisés

Beaucoup d’étudiants étrangers expriment leur inquiétude face à ces nouvelles règles. Ils craignent de ne pas pouvoir appliquer leurs compétences dans le marché du travail québécois et de voir leurs efforts financiers et personnels réduits à néant. Certains envisagent déjà de se tourner vers d’autres provinces canadiennes ou pays concurrents, où les perspectives d’emploi après les études restent plus accessibles.

Le gouvernement justifie sa décision

Le ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration, Jean Boulet, explique que cette révision vise à mieux aligner les parcours des étudiants étrangers avec les besoins réels du marché du travail. Toutefois, cette logique soulève un paradoxe : alors que le Québec fait face à une pénurie de main-d’œuvre, restreindre l’accès au PTPD pourrait réduire l’apport de talents qualifiés et fragiliser l’économie à long terme.

Un climat d’incertitude

Au-delà des chiffres et des réformes, c’est l’avenir de milliers d’étudiants internationaux qui se joue. Entre incertitude professionnelle et questionnements financiers, beaucoup se demandent s’ils pourront encore envisager un avenir au Québec. Pour certains, cette réforme marque la fin d’un rêve.

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