
Maglor - L’annonce officielle du retour de Rachid Ghezzal à l’Olympique lyonnais, vendredi 5 septembre 2025, a suscité autant d’enthousiasme que de crispations. L’ailier international algérien, formé à l’OL et âgé de 33 ans, a signé pour une saison, assortie d’une année optionnelle en cas de maintien du club en Ligue 1. Mais au-delà de l’aspect sportif, c’est la question de l’affichage du drapeau algérien dans les tribunes qui divise aujourd’hui les supporters lyonnais.
Un come-back qui ne fait pas l’unanimité
Huit ans après son départ, Ghezzal retrouve son club formateur. Pour certains fans, son expérience et son attachement au club représentent un atout, surtout dans une période de transition. D’autres en revanche doutent de l’impact réel du joueur sur le terrain et s’interrogent sur l’opportunité sportive d’un tel choix.
Le drapeau au cœur des tensions
Le débat a été relancé par un message posté sur X (ancien Twitter) par un supporter se présentant sous le pseudonyme @Bouchenouf69, qui demandait si le drapeau algérien pourrait être brandi dans le virage nord du Groupama Stadium. Rapidement, les réactions se sont multipliées, révélant un clivage profond au sein de la communauté des supporters.
Pourtant, le règlement intérieur de l’OL est explicite : l’affichage des drapeaux des pays représentés par les joueurs de l’effectif est autorisé. Le drapeau argentin de Nicolás Tagliafico ou encore le drapeau brésilien d’anciens joueurs n’ont jamais posé de problème.
Deux visions irréconciliables
- Une partie des supporters considère que le respect du règlement doit s’imposer à tous, et que le drapeau algérien, au même titre que les autres, a toute sa place dans les tribunes.
- D’autres en revanche dénoncent une tolérance « sélective », estimant que certains symboles nationaux sont plus facilement acceptés que d’autres dans l’enceinte lyonnaise.
Entre sport et identité
Ce débat dépasse la simple question d’un drapeau : il reflète les enjeux identitaires et culturels qui traversent parfois les stades français. Le retour de Rachid Ghezzal, enfant du club et international algérien, agit ainsi comme un révélateur des tensions entre passion sportive, fierté communautaire et cohésion des tribunes.
Une chose est sûre : le Groupama Stadium n’a pas fini de vibrer, autant pour les performances de Ghezzal sur le terrain que pour ce qu’il symbolise en dehors.