Alors que je m'apprêtais à rédiger un article sur le prochain événement littéraire, le Maghreb des Livres, et son instigateur, Georges Morain, plusieurs questions intrigantes ont surgi dans mon esprit. Et si cet événement culturel prenait une dimension exclusivement marocaine ? Ne serait-il pas envisageable que des Marocains vivant à l'étranger puissent s'atteler à l'organisation d'une manifestation similaire ?
L'idée m'est venue que la Maison du Maroc à Paris, un espace riche en ressources diverses, pourrait servir de lieu idéal pour accueillir de tels événements. Cependant, je me suis demandé quel était le rôle de cette institution et quels étaient ses objectifs. Étonnamment, il semble que la Maison du Maroc soit relativement méconnue en dépit de son potentiel en tant que plaque tournante de la promotion de la culture et de la richesse marocaine. Cela m'a amené à réfléchir à la communication autour de cet endroit et à remettre en question la pertinence de ses dirigeants, souvent directement issus du Maroc. Je me demande d'ailleurs comment ils sont rémunérés et par quels moyens financiers.
Je suis résolu à poser ces questions à la nouvelle ambassadrice et pas que, car il semble qu'il existe un besoin impérieux de clarification et de transparence à cet égard. Par ailleurs, il est évident que la diaspora marocaine possède un énorme potentiel de compétences, encore sous-estimé et largement méconnu. Il est donc impératif de trouver des moyens de les rassembler et de les fédérer. À cet égard, il est possible que les consuls puissent jouer un rôle essentiel, comme l'a illustré de manière exemplaire Monsieur Driss El Kaissi, l'ancien Consul du Maroc à Strasbourg, dans la région de l'Est. Son engagement mérite sans aucun doute d'être salué, et cela souligne comment de telles initiatives pourraient profiter au Maroc. Cependant, ce sujet mérite d'être approfondi, et il est certain que j'y reviendrai dans les prochains jours.