La première édition du festival Maghré-Bains des Pâquis à Genève est largement consacrée à l’indépendance de l’Algérie et aux processus de décolonisation.
En mars 1962, sur la rive sud du Léman, une signature changeait le destin de l’Europe: les Accords d’Evian, facilités par les bons services de la Suisse, mettaient fin à la guerre d’Algérie. C’est pour rappeler ce tournant, et célébrer les liens entre Genève et Alger, que le Festival Maghré’Bains des Pâquis prend cette semaine ses quartiers au bout du lac.
On doit ce délicieux jeu de mots, et ce nouveau rendez-vous estival, à l’association MGRB1, lancée par un frère et une sœur: Amel et Mehdi Merabet, avocate et technicien en radiologie médicale, suisses et algériens. Sur leur temps libre, ils ont concocté quatre jours de fête multidisciplinaire et multiculturelle aux Bains des Pâquis, entre projections, rencontres, musique et humour – placés sous le signe du Maghreb.
Le festival se veut un évènement naturellement multiculturel, nécessairement multigénérationnel, et obligatoirement inclusif. Pendant quatre jours, ont été organisées expositions de photographies et d’œuvres d’arts d’artistes genevois et maghrébin; tables rondes rassemblant témoins de l’Histoire, historien.ne.s, journalistes et réalisateurs; projections de films ; performances de musicien.ne.s, DJs, comédien.ne.s, improvisateur.ice.s. ; écoutes collectives de podcast en présence de sa réalisatrice ; et plus encore…
Ce festival se veut l’occasion de rassembler les citoyens genevois de toutes origines, pour le vivre-ensemble, dans la compréhension des uns et des autres.
Pour la programmation complète : www.festivalmgrb1.ch