
Triste et accablant constat : l’Algérie est en train d’intégrer le club fermé des pays africains les plus hostiles à la liberté d’entreprendre empêchant ainsi la création de richesses. C’est le constat qui a été dressé par The Heritage Foundation, un think tank américain, basé à Washington, qui a réalisé l’édition 2020 de l’« index of economic freedom » qui mesure la liberté économique dans 180 pays dans le monde, dont 51 pays africains.
(algeriepartplus.com) - Sur la base des scores obtenus (de 0 à 100), les pays sont classés en cinq catégories en fonction de niveau de liberté estimé de l’économie. Les pays ayant enregistré les scores les plus élevés (entre 80 et 100) sont considérés comme économiquement « libres ». Suivent de façon décroissante, les économies « globalement libres », puis celles « modérément libres ». Viennent ensuite les pays avec « peu de liberté » économique, et enfin les pays dits « répressifs » en la matière.
Malheureusement, l’Algérie est classée dans la catégorie des pays répressifs. Pis encore, elle est classée dans les 5 pays les plus répressifs en Afrique avec le Soudan, le Congo ou le Zimbabwe.
12 facteurs quantitatifs regroupés en quatre grandes catégories, ont été utilisés pour établir cet index. Il s’agit notamment de : l’Etat de droit (le droit de propriété, l’intégrité du gouvernement, l’efficacité judiciaire) ; la prépondérance du gouvernement (les dépenses publiques, la pression fiscale, la santé fiscale) ; l’efficacité réglementaire (la liberté des affaires, la liberté de travail, la liberté monétaire) ; les marchés ouverts (la liberté commerciale, la liberté d’investissement, la liberté financière).
L’Algérie hérite de ce classement catastrophique parce qu’elle est très mal notée à cause de 12 facteurs quantitatifs regroupés en quatre grandes catégories qui ont été utilisés pour établir cet index. Il s’agit notamment de : l’Etat de droit (le droit de propriété, l’intégrité du gouvernement, l’efficacité judiciaire) ; la prépondérance du gouvernement (les dépenses publiques, la pression fiscale, la santé fiscale) ; l’efficacité réglementaire (la liberté des affaires, la liberté de travail, la liberté monétaire) ; les marchés ouverts (la liberté commerciale, la liberté d’investissement, la liberté financière). Les mauvaises performances de l’Algérie dans ces domaines jugés névralgiques pour le développement du pays ont provoqué sa dégringolade dans le classement de la liberté économique.
L’Algérie recule et régresse au moment où d’autres pays aux moyens beaucoup plus modestes ne cessent d’évoluer économique à l’image du Madagascar qui passe de la 18ème dans l’édition précédente à la 9ème place cette année, changeant également de catégorie pour devenir une économie « modérément libre ». Le Niger, l’un des pays les plus pauvres du continent africain, a enregistré aussi une bonne progression passant du 39ème au 27ème rang en 2020. Il est de même pour le Sénégal et le Ghana qui progressent chacun de 9 places dans cet index devenant parmi les pays africains sur la voie du développement disposant d’un potentiel prometteur pour devenir des véritables pays émergents. Ce mauvais classement de l’Algérie reflète l’impact négatif de l’instabilité politique et de la mauvaise gouvernance des autorités actuelles sur l’avenir économique du pays.