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L'épidémie de Covid-19 "est contrôlée" en France, selon le président du Conseil scientifique

L'épidémie de Covid-19 est actuellement "contrôlée" en France, a déclaré vendredi le président du Conseil scientifique, le Pr Jean-François Delfraissy.

"Le virus continue à circuler, en particulier dans certaines régions (...) mais il circule à une petite vitesse. Là où on avait à peu près plusieurs dizaines de milliers de cas, autour de 80.000 nouveaux cas par jour début mars avant le confinement, on estime qu'on est maintenant autour de 1.000 cas à peu près", a-t-il expliqué sur une radio. 

L'épidémie du coronavirus a causé 44 nouveaux décès dans les hôpitaux en France, portant le bilan total à 29.065 morts depuis le début de l'épidémie, selon le bilan quotidien communiqué par le ministère de la Santé.

Ce bilan ne comprend pas les morts dans les établissements sociaux et médico-sociaux au cours des dernières 24 heures dont la prochaine actualisation est prévue le 9 juin.

1.163 malades atteints d'une forme sévère de COVID-19 sont hospitalisés en réanimation, soit 47 malades de moins par rapport à mercredi. Quatre régions (Ile de France, Grand-Est, Auvergne-Rhône-Alpes et Hauts-de-France) regroupent 75 % des patients hospitalisés en réanimation.

Pas de répit vendredi en Amérique latine où le Brésil est devenu le troisième pays qui déplore le plus de morts du coronavirus, contre lequel l'ONU a appelé à un vaccin accessible à tous, devant être considéré comme un "bien public mondial".

Côté traitement, l'étude retentissante et très critiquée du Lancet, qui doutait de l'intérêt de l'hydroxychloroquine contre le Covid-19, a finalement sombré avec la rétractation de trois de ses quatre auteurs.

Le Brésil, qui compte 212 millions d'habitants, est devenu derrière les Etats-Unis et le Royaume-Uni, mais devant l'Italie, le troisième pays le plus endeuillé. Plus de 34.000 y sont mortes du coronavirus, avec un nouveau record journalier de décès (1.473), selon le ministère de la Santé. Pour les spécialistes, les chiffres officiels sont largement sous-évalués.

Le président d'extrême droite Jair Bolsonaro reste partisan d'un retour à une activité économique normale, au mépris des mesures de confinement prises par les gouverneurs des Etats.

La maladie continue sa progression galopante dans le reste de l'Amérique latine, mettant sous pression les systèmes de santé.

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