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Covid-19 et ouverture : Les mosquées se montrent prudentes, l'évêque de Metz joue à l'apprenti sorcier

Ne pas rouvrir, plutôt que créer des frustrations. C’est le parti pris des grandes mosquées de Lorraine, mais aussi de Paris et des agglomérations françaises. A l’échelle nationale, le Conseil français du culte musulman a recommandé de « différer la reprise de la prière du vendredi jusqu’à nouvel ordre ». Elle invite aussi les lieux de culte qui ne peuvent respecter la limitation à 30 fidèles à « différer les prières journalières jusqu’au 15 dé-cembre, date du début de la deuxième phase de déconfinement ».

Respecter la jauge, « c’est irréalisable dans de bonnes conditions », répondent nombre de recteurs. Aussi, les portes des principales mosquées resteront closes.

Un évêque mosellan "incompétent"

Du côté de l'Eglise catholique, on ne pratique pas la même civilité, au moins en Moselle où l'évêque, Jean-Christophe Lagleize, vient une fois de plus de montrer son autoritarisme, son incompréhension de la vie quotidienne des fidèles et des prêtres  dont il a la charge. Rarement, une telle incompétence se sera manifestée.

Dans une ordonnance publiée le 26 novembre 2020 (voir ici), Jean-Christophe Lagleize demande à chaque prêtre relevant de son autorité de célébrer trois offices (trois messes) le dimanche et deux les autres jours de la semaine. Il croit ainsi pouvoir réduire le nombre de fidèles par célébration en multipliant les cérémonies.

Sauf que cette mesure, prise sans aucune concertation et décrétée par ordonnance, ne convient pas aux prêtres mosellans déjà débordés par leur charge de travail habituelle. Le diocèse a déjà enregistré ces derniers mois des suicides de curés qui n'en pouvaient plus. Mais l'évêque mosellan, enfermé dans son obstination et sa tour d'ivoire confortable et luxueuse (il est grassement payé par l'Etat en Moselle), ne veut rien entendre. Des fidèles se mobilisent pour demander son départ de l'évêché de Metz.

 

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