En Moselle, le maire de Cattenom s’est prononcé pour la création de deux nouveaux EPR.
C’est la chaîne France 3 Grand Est qui est revenue sur ce souhait du maire de Cattenom, Bernard Zenner.
Ces EPR (réacteur pressurisé européen) sont un choix d’avenir pour Bernard Zenner : « Je souhaite que l’ensemble des élus de la région me suivent dans cette volonté d’ouvrir deux nouvelles tranches nucléaires à Cattenom » affirme le maire, qui ne veut pas laisser passer l’opportunité. Le gouvernement a en effet demandé à EDF l’ouverture de six EPR nouvelle génération.
Du côté du Grand-Duché, ces propos sont fortement critiqués. « Il faut investir dans les énergies renouvelables et les économies d’énergie », affirme Roger Spautz, en charge des questions nucléaires pour Greenpeace France et Luxembourg.
La technologie EPR est conçue dans l’objectif d’améliorer la sûreté de fonctionnement et la rentabilité économique des centrales nucléaires par rapport à celles dotées de réacteurs de génération précédente, peut-on lire sur Wikipédia. Sa durée de fonctionnement minimum à la conception est de 60 ans.
Trois EPR sont actuellement opérationnels dans le monde : deux en Chine et un en Finlande. Trois autres EPR sont en construction : un en France à la centrale nucléaire de Flamanville et deux au Royaume-Uni à la centrale nucléaire d’Hinkley Point.
Si l’installation d’un ou plusieurs EPR à Cattenom n’est encore qu’un souhait dans la bouche du maire, une chose est certaine : EDF augmente son emprise foncière autour du site en achetant des terrains dont la destination n’a pas encore été précisée par le fournisseur électrique.