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Gérald Darmanin demande le retrait du titre de séjour d'un imam tunisien suite à des propos anti-français

Maglor - Le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a récemment pris une décision forte concernant un imam tunisien résidant à Bagnols-sur-Cèze, dans le Gard. Cette décision fait suite à des prêches tenus par cet imam, jugés anti-français, qui ont suscité une polémique considérable.

Dans un message publié sur son compte Twitter, Gérald Darmanin a annoncé avoir demandé le retrait du titre de séjour de cet imam, dont les propos relayés sur les réseaux sociaux ont provoqué de vives réactions au sein de la communauté française.

Mahjoub Mahjoubi, l'imam en question, a tenu des déclarations perçues comme hostiles envers la France lors d'une vidéo largement partagée en ligne. Dans celle-ci, il a qualifié le drapeau français de « satanique » et a nié toute valeur à celui-ci aux yeux d'Allah. Ses critiques ont également visé les drapeaux tricolores, qu'il a décrits comme sources de douleur et de nuisance.

En réaction à ces propos controversés, Gérald Darmanin a indiqué que le préfet du Gard avait signalé ces déclarations au procureur de la République sur ses instructions. Il a également souligné que « aucun appel à la haine ne restera sans réponse », montrant ainsi la fermeté de sa position.

Engagé dans la lutte contre l'islam radical, le ministre de l’Intérieur a annoncé avoir demandé le retrait du titre de séjour de l'imam tunisien, suivi de son expulsion du territoire français. Cette décision s'inscrit dans le cadre plus large de la politique du gouvernement français visant à mettre fin aux imams détachés, c'est-à-dire envoyés et rémunérés par des pays étrangers.

A lire aussi : Le CFCM Répond à l'Annonce sur la Fin des Imams Détachés : Défis et Engagements

Depuis le 1er janvier 2024, la France ne reconnaît plus les imams détachés sur son territoire. Selon les chiffres du ministère de l’Intérieur, parmi les 2600 à 2800 imams exerçant en France, 301 sont des imams détachés, dont 120 seraient Algériens et 30 originaires du Maroc. Cette décision reflète la volonté de la France de lutter contre toute forme d'extrémisme religieux et de promouvoir des valeurs de respect et de tolérance au sein de la société française.

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