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L'Allemagne revoit ses mesures sanitaires à la frontière

A partir du mois d'août, les voyageurs souhaitant se rendre sur le territoire fédéral devront prouver leur bon état de santé, même s'ils circulent en train ou en voiture. Un contrôle «plus uniforme» instauré à la demande des Länder. Cette mesure concerne plus directement les frontaliers lorrains plus enclins à se rendre régulièrement dans le pays voisin.

(dpa) - Face à la recrudescence des cas covid, l'Allemagne a décidé de durcir les contrôles sanitaires aux frontières. Ainsi, à partir du 1er août, toute personne désirant entrer sur son territoire devra prouver son bon état de santé, à l'aide d'un test PCR, d'un certificat vaccinal ou de guérison. Si la règle s'appliquait déjà aux voyageurs aériens, elle sera donc étendue à ceux «qui viennent en voiture ou en train», a déclaré le Premier ministre bavarois Markus Söder (CSU) mardi soir sur la chaîne ARD.

Un contrôle «plus uniforme» qui devrait simplifier selon lui les démarches des voyageurs. Si la mesure devait être initialement appliquée à partir du 11 septembre, le gouvernement a finalement changé son fusil d'épaule. «Les voyages restent un facteur essentiel dans la récente augmentation des nouvelles infections en Allemagne et en Europe», a indiqué Janosch Dahmen, membre du comité de Santé au sein du Bundestag, justifiant ainsi l'extension de cette obligation de contrôle à tous les voyageurs. «Les Länder ont fait pression pour obtenir des conditions d'entrée fiables», a précisé le Premier ministre bavarois.

En revanche, le gouvernement fédéral autant que ceux des Länder ne procèderont qu'à des contrôles «ponctuels» des certificats covid. «Personne ne veut de contrôles stationnaires aux frontières, et d'ailleurs personne ne les effectue», a indiqué Markus Söder.

A noter qu'en plus de prouver leur bon état de santé, les voyageurs en provenance de zone «à risque» doivent respecter une quarantaine obligatoire de 14 jours, et ce même s'ils présentent un test PCR négatif, par exemple. C'est le cas par exemple des personnes venues d'Afrique du Sud ou du Brésil. L'Espagne et les Pays-Bas figurent aussi sur la liste des pays à risque, publiée sur le site de l'institut Robert Koch

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