
La Cour suprême de l'État de New York a rendu une décision majeure cette semaine en faveur des employés de la ville de New York qui avaient été licenciés en raison de leur non-vaccination contre le COVID-19. Cette décision, qui s'appuie sur des arguments scientifiques solides, rétablit les employés dans leurs postes et ordonne également le paiement des arriérés de salaire.
Le tribunal a statué que la vaccination contre le COVID-19 ne garantit pas une protection totale contre la transmission du virus. Cette décision reflète une réalité médicale largement acceptée selon laquelle la vaccination réduit considérablement le risque de maladie grave, mais ne l'élimine pas complètement.
La décision fait suite à une controverse survenue plus tôt cette année lorsque la ville de New York a mis en place un mandat de vaccination sous l'administration de l'ancien maire Bill de Blasio. En vertu de ce mandat, environ 1 700 employés municipaux, principalement des policiers et des pompiers, avaient été licenciés pour avoir refusé de se faire vacciner.
Le maire actuel, Eric Adams, avait déclaré précédemment que son administration ne réembaucherait pas les employés licenciés en raison de leur statut vaccinal. Cependant, la décision de la Cour suprême remet en question cette politique, insistant sur le fait que la vaccination ne peut pas être le seul critère de réembauche.
Les représentants des pompiers et des policiers avaient mentionné le maire Adams pour avoir accordé des exceptions au mandat de vaccination pour les athlètes et les artistes, tout en maintenant la vaccination obligatoire pour les employés municipaux. Ils avaient plaidé en faveur d'une extension de cette exception à l'ensemble de la population de la ville.
La décision de la Cour suprême de New York soulève des questions importantes sur la manière dont les mandats de vaccination sont appliqués et sur la nécessité de tenir compte des nuances médicales et scientifiques dans de telles politiques. Elle renforce également l'idée que la science doit guider les décisions en matière de santé publique.
Cette décision est susceptible d'avoir un impact significatif sur les politiques de vaccination dans d'autres juridictions et de susciter un débat plus large sur l'équilibre entre la sécurité publique et les droits individuels en période de pandémie. Elle rappelle également que la lutte contre le COVID-19 reste un défi complexe et en constante évolution, qui nécessite une approche réfléchie et basée sur des preuves.