Le Maroc a été tenu en échec par le Mali (1-1), vendredi 26 décembre, lors de la deuxième journée de la CAN 2025. Une rencontre frustrante pour le pays organisateur, incapable de faire la différence et surtout très pauvre dans le jeu. Déjà critiqué, Walid Regragui ressort encore fragilisé, cette fois sans pouvoir se réfugier derrière une série de victoires.
À Rabat, l’attente était immense. Mais sur le terrain, les Lions de l’Atlas ont déçu. Loin de maîtriser leur sujet, ils ont affiché un visage apathique, sans rythme ni imagination, face à une sélection malienne bien en place et disciplinée.
Une domination stérile
Si le Maroc a eu le ballon, il n’en a presque rien fait. Les phases offensives ont manqué de vitesse, les appels étaient rares et les automatismes inexistants. L’ouverture du score n’a pas libéré les hommes de Regragui, rapidement rejoints par des Maliens plus agressifs et plus justes collectivement.
Après l’égalisation, le scénario n’a pas changé. Le Maroc a continué de tourner en rond, incapable de déséquilibrer le bloc adverse. Les occasions franches se sont faites attendre, et la fin de match a davantage ressemblé à une résignation qu’à une révolte.
Un sélectionneur sans réponse
Sur le banc, Walid Regragui n’a pas trouvé les leviers pour inverser la tendance. Les changements n’ont eu aucun impact et le plan de jeu est resté désespérément lisible. Une nouvelle fois, le sélectionneur marocain a semblé dépassé par les événements.
Longtemps protégé par ses résultats passés et son statut, Regragui ne bénéficie plus du même indulgence. Les prestations décevantes s’accumulent et les failles sont désormais trop visibles pour être ignorées.
Une alerte à ne pas négliger
Ce match nul ne condamne pas le Maroc, toujours en course pour la qualification et pour le titre. Mais il agit comme un signal d’alarme. À ce niveau de compétition, le statut de favori ne suffit pas. Sans amélioration rapide, les Lions de l’Atlas pourraient voir leurs ambitions sérieusement freinées.
Et pour Walid Regragui, la marge de manœuvre se réduit. Le crédit accordé au sélectionneur s’amenuise, et la suite de la compétition s’annonce déjà décisive, autant pour le Maroc que pour son entraîneur.