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Maroc : 180.000 Chinois ont visité le Royaume en 2018

Quelque 180 000 touristes chinois ont visité le Maroc en 2018, a indiqué une source du ministère marocain du Tourisme.

Depuis que le Maroc a annoncé l'exemption de visa pour les citoyens chinois en juin 2016, le nombre de touristes chinois au Maroc a augmenté rapidement.

Avant l'exemption de visa, le Maroc recevait en moyenne moins de 20 000 touristes chinois par an. En 2017, ce nombre a grimpé à 118 000.

Selon la source, la Chine est devenue un marché asiatique important pour le secteur du tourisme au Maroc. Afin d'attirer plus de touristes chinois, le Maroc s'emploie à améliorer les hôtels et les installations de transport.

Mohamed Sajid, ministre marocain du Tourisme, des Transports aériens, de l'Artisanat et de l'Economie sociale, a indiqué dans un entretien récent avec Xinhua que le vol direct entre le Maroc et la Chine était en négiciation.

"Nous espérons ouvrir des vols directs vers la Chine avant la fin de 2019", a-t-il dit.

Les spécificités d'un marché particulier

Une bonne nouvelle pour le royaume, d’autant que ces visiteurs ont un fort pouvoir d’achat, avec quelque 1400 dollars dépensés par personne et par séjour de 6 à 8 jours. Pour autant, les choses ne vont pas d’elles-mêmes dans ce secteur, qui manque notamment de guides parlant le mandarin voire d’infrastructures hôtelières suffisantes, à hauteur des attentes de ces visiteurs asiatiques.

Sur Medias24, un opérateur marocain met l’accent sur les efforts à mener pour attirer ces touristes «qui voyagent le plus souvent dans le cadre de destinations combinées». Selon lui, il faudrait davantage de promotion institutionnelle dans les médias, surtout sur les réseaux sociaux chinois, et des liaisons aériennes directes entre le Maroc et la Chine. «Si Royal Air Maroc ouvrait une liaison directe entre Pékin et Casablanca, le nombre d’arrivées chinoises augmenterait du jour au lendemain d’au moins 30%, mais d’après nos informations, la compagnie nationale n’a pas prévu cette éventualité avant au moins 3 ou 4 ans», précisait-il début 2018.

Le professionnel déplore également la mainmise de certains opérateurs douteux sur ce marché. Lesquels proposent le plus souvent des séjours bas de gamme qui risquent de décrédibiliser la destination avant même qu’elle ne décolle.

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