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Les hôpitaux de Moselle inquiets du nombre grandissant de patients non vaccinés

Les services de réanimation Covid-19 des hôpitaux de la Moselle comptent une très grande majorité de non-vaccinés. Un patient revenu de l'enfer a témoigné pour le quotidien L'Essentiel.

(L'Essentiel - Luxembourg) - Alors que le Luxembourg s'attend à une propagation du variant Omicron, nos voisins mosellans sont dans une situation similaire, même si aucun cas n'a été répertorié au CHR Metz-Thionville. Toutefois, la préfecture de Moselle, qui a fait le point mardi sur la situation sanitaire dans le département, ne se fait aucune illusion sur la présence du variant sur le territoire.

En attendant la hausse des contaminations qui se dessine, les hôpitaux du département font toujours face à une situation d'urgence liée aux patients Covid. D'après les chiffres communiqués, de 80 à 90% d'entre eux sont des personnes non vaccinées. Si la moyenne d'âge des patients se situe autour de 65 ans, des malades plus jeunes font également leur entrée en réanimation.

«Le vaccin s'impose»

À ce titre, les professionnels rappellent que la vaccination constitue avant tout un bouclier contre les formes graves. Le témoignage d'un patient après ses vacances d'été a été mis en avant. Lui et sa famille avaient décidé d'attendre la fin de leur voyage pour se faire vacciner, mais le retour a viré au cauchemar quand le quinquagénaire a développé une forme grave du Covid-19.

«J'ai été intubé et placé dans le coma. Je ne savais pas si j'allais survivre. À chaque heure, je me demandais à quel moment mon cœur allait lâcher», a raconté l'homme tiré d'affaire dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux du CHR Metz-Thionville. «Le vaccin s'impose, il n'y a même pas à discuter», a-t-il conclu.

En France, une troisième dose de vaccin doit être réalisée quatre mois après la deuxième injection (cinq mois au Luxembourg). L'efficacité de cette dose de rappel contre le variant Omicron est estimée à 70%.

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