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Ryanair : « Il n’y aura plus de billets à dix euros », avertit le patron de la compagnie

Ryanair : « Il n’y aura plus de billets à dix euros », avertit le patron de la compagnie

En raison du surcoût actuel lié à l’envolée des prix du pétrole, le patron de Ryanair, Michael O’Leary, a annoncé que la compagnie aérienne allait cesser de proposer des billets à moins de 10 € « pendant un certain nombre d’années ».

 

La société aérienne à bas prix Ryanair ne proposera plus de vols à des prix incroyables à l'avenir en raison de l'augmentation des dépenses énergétiques qui ronge les marges des transporteurs aériens, selon les affirmations de son PDG, Michael O'Leary, durant l'émission Today de BBC Radio 4.

Durant un entretien avec BBC Radio 4, O'Leary a annoncé aussi que le tarif moyen de la société irlandaise devrait passer d'environ 40 euros l'an dernier à environ 50 euros au cours des cinq prochaines années. «Vous ne verrez certainement plus nos tarifs promotionnels extrêmement bon marché – les tarifs à un euro et même les tarifs à 9,99 euros – au cours des prochaines années», insiste-t-il.

Michael O'Leary pense que les Européens auront toujours envie de voyager malgré le climat économique difficile. En ce sens, les citoyens seront inévitablement à la recherche d'offres intéressantes pour partir à moindre coût en raison de l'inflation galopante qui érode leur pouvoir d'achat.

«Nous pensons que les gens continueront à voler fréquemment, mais que les consommateurs vont devenir beaucoup plus sensibles aux prix. Dans ce sens, j’estime que les gens vont revoir leur budget voyage à la baisse», lance-t-il.

L'envolée des prix pétroliers depuis un an (+36% pour le Brent coté à Londres) pèse particulièrement lourd dans les coûts des compagnies dites «low cost» par rapport aux transporteurs traditionnels, mais elle plombe aussi le budget des ménages.

Michael O'Leary s'est par ailleurs insurgé jeudi contre le Brexit qui a fortement réduit l'accès des travailleurs européens au Royaume-Uni, où ils occupaient des centaines de milliers d'emploi auparavant.

«Le marché du travail est très tendu, particulièrement pour les emplois peu qualifiés dans l'hôtellerie-restauration, la distribution et l'agriculture, mais aussi pour la sécurité et les bagagistes dans les aéroports», conclut le dirigeant.

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