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Oui le père Noël écrit aux enfants «pour de vrai»

Malika écrit au Père Noël

Grâce à une petite entreprise de Strasbourg, le père Noël envoie des réponses personnalisées à chaque enfant qui lui écrit, en lui demandant de sauver Noël.

(AFP) - La société Epopia réinvente la lettre au personnage mythique en confiant à l'enfant la mission cruciale de sauver Noël, rien de moins. Après avoir salué l'enfant de son prénom et de son fameux «Ho Ho Ho!», le père Noël lui parle de ses qualités et défauts, de ce qu'il a bien fait, ou moins bien fait durant l’année. Autant de confidences qu'il a discrètement recueillies de façon bien réelle auprès des parents s'étant inscrits sur le site Internet d'Epopia pour recevoir l'histoire de Noël.

Puis le père Noël lui explique qu'il a été identifié comme étant la personne parfaite pour résoudre un sacré problème: la mère Noël et lui sont retombés en enfance et s'ils ne redeviennent pas adultes avant le 24 décembre, les cadeaux ne pourront pas être distribués! Au passage, si l'enfant ne l'a pas déjà fait, il l'invite à lui envoyer sa propre liste de cadeaux.

À l'enfant, ou ses parents s'il est trop petit, de prendre alors sa plume pour lui poser des questions et exposer la solution qu'il imagine pour rejoindre le «Mont des trois souhaits», où le père Noël pourra assouvir celui de redevenir adulte. Celui-ci lui répondra une nouvelle fois pour lui raconter la fin de l'histoire.

Jusqu'au 1er décembre

Pour ce Noël 2020, Epopia a ainsi décidé d'appliquer au plus célèbre des personnages la formule qui fait son succès depuis six ans: inventer des histoires interactives pour donner ou redonner aux enfants le goût de la lecture et de l'écriture sur papier, par échange de bons vieux courriers postaux. Les auteurs d'Epopia élaborent un début de synopsis commun, puis adaptent le scénario aux réponses reçues. Le concept a déjà séduit 50 000 lecteurs et écrivains francophones en herbe, en France et ailleurs dans le monde.

«Comme on sait traiter des centaines de lettres par jour tout au long de l'année, on s'est dit qu'on pouvait faire mieux que la réponse standardisée de La Poste à la lettre au père Noël», expose Rémy Parla, le dirigeant et fondateur de la société, qui compte 20 salariés. Alors que les histoires d'Epopia («Le monde des dinosaures», «Miraculous», «Les Schtroumpfs et le nuage magique»...) s'étalent d'ordinaire sur six mois à un an, «Ma lettre au père Noël» se concentre sur quelques semaines et trois courriers. Mais attention, les inscriptions se clôturent le 1er décembre.

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