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Metz, le Far West : une nouvelle rixe en centre ville

Décidémment l'équipe de Dominique Gros, l'actuel maire de Metz, termine mal son second mandat. Non seulement, sous sa responsabilité de maire, la ville est devenue d'une saleté étonnante, mais en plus la sécurité publique n'est plus assurée. Voilà de quoi alimenter les réflexions sur les dix ans au pouvoir de cette mubicipalité.

Une rixe d’une extrême violence a encore éclaté ce dimanche au petit matin, à la sortie d’un établissement de nuit de la ville de Metz. Une énième fois en quelques semaines, une rixe s’est produite ce dimanche au petit matin dans les rues de Metz. Des individus, en bande, se sont attaqués à d’autres jeunes pour des raisons qu’il reste à expliquer. Les faits se sont produits vers 7h30 devant les portes de La Nex, un bar de sortie de boîte de nuit ouvert de 5 à 8 h, situé En Nexirue. Entre dix et vingt individus seraient impliqués dans cette bagarre qui aurait éclaté à l’intérieur du bar pour se terminer sur le trottoir.

Les policiers ont dépêché sur place d’importants moyens pour ramener le calme. Aucune interpellation n’a eu lieu sur le coup. Les sapeurs-pompiers de Metz ont recueilli trois blessés, dont l’un est encore hospitalisé. Il souffrirait d’une entaille au cou.

Ces faits ne sont pas sans rappeler le déferlement de violence de la nuit du 11 au 12 octobre. Ce soir-là, des jeunes s’étaient attaqués sans raison à des passants qui se promenaient dans le centre-ville de Metz. Dans les deux cas, les victimes avaient été rouées de coups.

La première avait eu lieu à proximité de la place Saint-Simplice peu après minuit. La seconde s’était déroulée près de trois heures plus tard rue des Clercs, sur le plateau piétonnier.

Le premier responsable de la sécurité publique dans une ville est le maire. Le député Richard Logier, ancien soutien de l'actuel maire mais ayant changé de camp politique, le rappelle dans un message au vitriol contre l'actuel tenant de la mairie.

 

En savoir plus

La Rixe, tableau de Meissonier, illustre cet article. Deux sacripants, retenus par leurs amis, veulent s'élancer l'un sur l'autre. Ils sont dans un cabaret; les verres, les pots, les cartes et les tabourets jonchent la terre. Les figures, de 6 pouces de hauteur, sont peintes avec une énergie et une maestria singulières. Les costumes indiquent le milieu du XVIe s. Meissonier a poussé le rendu aussi loin que possible, mais sans tomber dans ce poli d'ivoire bourgeois qui choque l'artiste. La Rixe, très admirée au Salon de 1855, fut achetée par l'empereur Napoléon III, qui en fit don au prince Albert, mari de la reine Victoria d'Angleterre. Ce tableau fait toujours partie de la collection royale britannique. 

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